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Découvrez la faune de loire-atlantique : un trésor naturel
De l’estuaire de la Loire aux marais de Brière, la Loire-Atlantique abrite une nature vivante et accessible. Ici, chaque saison offre son lot de rencontres, du ballet des sternes au brame discret du chevreuil à l’aube. La faune loire-atlantique surprend autant les amateurs que les curieux de passage. Avec quelques repères et de bons réflexes d’observation, vous verrez vite le territoire autrement.
💡 À retenir
- Plus de 300 espèces d’oiseaux recensées en Loire-Atlantique
- Parc naturel régional de Brière : un hotspot de biodiversité
- Initiatives locales pour la protection de la faune menacée
Les espèces emblématiques
Entre marais, bocage, estuaire et littoral, la faune loire-atlantique se décline en une mosaïque d’espèces. Les roselières vibrent au chant de la gorgebleue à miroir au printemps, tandis que le butor étoilé résonne comme un souffle lointain. Sur les estrans, avocettes élégantes et huîtriers-pies fouillent les vasières. Dans les prairies humides, busards des roseaux, hérons pourprés et spatules blanches patrouillent avec une grâce tranquille.
Côté oiseaux, la Loire-Atlantique est un paradis. On y a recensé plus de 300 espèces d’oiseaux, chiffre remarquable à l’échelle d’un département. La saisonnalité y est forte. L’été, les sternes naines s’installent sur les bancs de sable. Au fil des migrations, bécasseaux et chevaliers ponctuent les marais. En hiver, canards siffleurs, souchets et sarcelles gagnent le Lac de Grand-Lieu, immense plan d’eau de plaine qui accueille des milliers d’oiseaux d’eau. À l’embouchure de la Loire, le balbuzard pêcheur peut être aperçu en halte, plongeant pour saisir mulets et anguilles.
Oiseaux migrateurs
La côte et les zones humides du département jalonnent les grandes routes migratoires. L’automne voit passer les grives, pinsons et alouettes, mais aussi la majestueuse grue cendrée qui file en formations sonores. Au printemps, les limicoles remontent vers le nord. Les marais salants et les vasières deviennent de véritables escales gastronomiques pour ces voyageurs infatigables. Observer ce flux demande de jouer avec les marées et la lumière. À marée montante, les oiseaux se rapprochent des digues, offrant de belles distances d’observation.
Certains sites sont connus pour leurs chants ou silhouettes reconnaissables. Dans les roselières, la rousserolle effarvatte et la locustelle tachetée déroulent leurs trilles. Sur les lignes de rivage, les sternes, bruyantes et vives, pêchent en plongeant. La spatule blanche, facile à reconnaître à son bec en spatule, fouille l’eau de droite à gauche. L’adrénaline de la migration tient aussi à l’imprévu. Un faucon émerillon à la poursuite d’un groupe d’alouettes, un groupe de plongeons en halte, ou une rare panure à moustaches dans les roselières, et la sortie devient mémorable.
- Printemps: limicoles en halte, chants à l’aube dans les roselières, passages de rapaces.
- Été: sternes naines, échasses blanches et avocettes sur salines et sablières.
- Hiver: canards et foulques en grand nombre, bécassines, grandes aigrettes sur prairies inondées.
Mammifères et reptiles
Au détour d’un canal de Brière, la loutre d’Europe laisse parfois une empreinte fraîche sur la berge. La nuit, renards et blaireaux sillonnent les haies. À l’aube, un chevreuil traverse une prairie brumeuse. Les chauves-souris animent les chaumes et les bords d’eau à la belle saison. Sur la côte, le discret marsouin commun peut être vu par mer calme, au large des pointes, lorsqu’il vient souffler brièvement entre deux plongées.
Les reptiles trouvent leur place dans les landes littorales et les talus ensoleillés. La couleuvre à collier chasse près des mares. L’orvet, lézard sans pattes, se réchauffe sous les plaques et broussailles. Dans les marais, la cistude d’Europe, rare et discrète, profite des zones calmes et des berges riches en végétation. Approchez lentement, restez en retrait, et utilisez des jumelles pour ne pas provoquer la fuite. Les amphibiens, tritons et grenouilles, témoignent de la qualité des zones humides, essentiels pour la faune loire-atlantique.
- Indices de présence: empreintes sur vase, coulées dans la roselière, pelotes de réjection, terriers actifs.
- Bon réflexe: privilégier l’écoute au crépuscule pour déceler mammifères et amphibiens.
- Respect: ne pas manipuler reptiles et amphibiens, éviter l’écrasement en roulant lentement près des zones humides la nuit.
Meilleurs lieux d’observation

Du Pays de Retz à la presqu’île guérandaise, les meilleurs spots se concentrent autour des marais, lagunes, vasières et dunes. Le Parc naturel régional de Brière est un incontournable, avec ses canaux, ses îlots de roselières et ses prairies inondables. Le Lac de Grand-Lieu, vaste et changeant selon les saisons, offre des panoramas exceptionnels depuis les observatoires et ses abords. Ces deux hauts lieux structurent l’expérience de la faune loire-atlantique et valent plusieurs visites, à des périodes différentes.
La clé, c’est de marier saison, marée et lumière. Les matinées calmes, avec un vent faible, donnent des observations plus proches et des sons plus nets. En bord de mer, viser la mi-marée montante rapproche les limicoles. Dans les marais, l’hiver gonfle les populations d’oiseaux d’eau, tandis que la fin du printemps offre chants et parades. Une paire de jumelles lumineuse 8×42, un carnet et un vêtement discret suffisent souvent. Un téléscope permet d’observer les oiseaux sans déranger, surtout en espaces ouverts.
Sites naturels à visiter
- Parc naturel régional de Brière: canaux, roselières et prairies inondées. Balades en barque traditionnelle, observatoires discrets et paysages hors du temps.
- Lac de Grand-Lieu: vaste réserve pour oiseaux d’eau. L’hiver, des milliers d’anatidés. Au printemps, hérons pourprés et passereaux des roselières en pleine activité.
- Estuaire de la Loire: vasières et grèves entre Saint-Nazaire et Paimbœuf. Haltes de limicoles, goélands et laridés, rapaces en chasse le long des berges.
- Marais salants de Guérande et de Mesquer: avocettes, échasses blanches et sternes. Paysages salicoles où biodiversité et savoir-faire cohabitent.
- Pointe Saint-Gildas et côte du Croisic: observation en mer calme de marsouins, sternes et cormorans, avec passages de migrateurs au printemps et à l’automne.
Pour optimiser vos sorties, misez sur les moments de faible fréquentation humaine. Entrez doucement dans le site, arrêtez-vous dès les premiers chants, laissez vos yeux s’habituer. Quelques minutes de patience transforment souvent une balade ordinaire en rencontre marquante avec la faune loire-atlantique. En période de reproduction, gardez une distance de sécurité avec les colonies et évitez les laisses de mer où nichent certaines sternes et gravelots.
- Matériel: jumelles 8×42 ou 10×42, longue-vue si possible, vêtements neutres, carnet et guide d’identification.
- Horaires: tôt le matin ou en fin de journée pour limiter la chaleur et le dérangement.
- Météo: privilégier les journées calmes et lumineuses. Après une averse, l’activité peut s’intensifier.
- Marée: en littoral, viser la montante pour rapprocher les limicoles des digues et des points d’observation.
Conservation et protection
La richesse de la faune loire-atlantique repose sur des habitats bien gérés. Les protections réglementaires et la gestion active portent leurs fruits. Le Parc naturel régional de Brière coordonne des actions à grande échelle sur l’eau, la roselière et la prairie humide. Le Lac de Grand-Lieu bénéficie d’un statut de réserve et d’une reconnaissance internationale, ce qui fixe un cadre solide aux suivis scientifiques et à l’accueil du public. Les acquisitions du Conservatoire du littoral sécurisent des secteurs clés du rivage.
Les menaces existent. Artificialisation des sols, pollutions diffuses, prédation des nids par les chiens en liberté, dérangement récurrent sur les plages, collisions routières et lumineuses pour les chauves-souris, espèces exotiques envahissantes. Pour y répondre, associations, collectivités et gestionnaires de sites s’activent. Des opérations de restauration des zones humides, des suivis de colonies de sternes, des mises en défens temporaires sur les plages, ou encore des programmes de sensibilisation auprès du grand public se déploient à l’échelle locale. La faune loire-atlantique gagne en résilience quand chacun contribue, même modestement.
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